Association Tachoires-en-Astarac

Tachoires, dont le nom vient de Tachouèros en gascon (les tanières du blaireau) est une commune exclusivement rurale de l’Astarac, au sud-estdu canton de Saramon.

D'une superficie de près de mille hectares, elle s'étire d'est en ouest, du territoire de Simorre à celui de Seissan, touchant à Betcave,Moncorneil, Pouyloubrin, Monferran et Lamaguère, offrant un paysage de coteaux.
Son altitude se tient entre 203 m au moulin à eau et 302 m aux environs des restes importants du moulin à vent.

Elle s'étend grosso modo à moitié sur la rive droite en pente raide de l’Arrats et à moitié sur sa rive gauche en pente douce.

L'habitat y est entièrement dispersé. On considère comme le village l'endroit, à peu près en son centre, où se dresse l'église, la mairie et ce qui était autrefois l'école, à une petite distance les unes des autres,au lieu-dit la Patte d'Oie, rive droite, à un des embranchements des D 40 Aubiet / Castenau-Magnoac et D 129 Simorre / Seissan. Il est descendu dans la vallée depuis la motte féodale (où il y avait très anciennement église et château et qui porte encore le cimetière, à l'est de la commune).

Tachoires avait au Moyen Âge, une Commanderie des Templiers,qui, après leur disparition passa finalement aux Chevaliers de Malte et dont il
ne reste qu'un lieu-dit.

A la Révolution, la communauté était pour l'essentiel propriété du Seigneur Commandeur et du Seigneur de Gironde, un des plus puissants nobles de France, possesseurs de château de Moncorneil et de Laumède. Leurs biens furent vendus à tous deux comme bien nationaux.

L'église actuelle, qui a réemployé entièrement les matériaux de l'ancienne, date du milieu du XIXe siècle, période de plus grande population et de plus grande prospérité de nos campagnes (330 habitants pour tout juste 100 aujourd'hui !). Modeste mais harmonieuse, elle est de style néogothique : elle s’orne d'un bel ensemble de vitraux du maître verrier gersois Antoine Léglise et de quelques éléments de mobilier et de statuaire de qualité.

Propriété privée, le château de Laumède, du XVIIe siècle, comme celui d’Orbessan, est en ruine et mérite d'être étudié et réhabilité.

Les maisons de Tachoires sont ou ont été en grande majorité des exploitations agricoles, bien implantées sur les coteaux, allant de la grande maison de maître à la toute petite de journalier, les plus anciennes datant du XVIIIe siècle. Les maisons villageoises établies à la naissance des pentes et dans la vallée date du XXe siècle et de maintenant.