Association Tachoires-en-Astarac

En visite à Rieux Volvestre. octobre 2015

Odile Noulibos écrit dans le Petit Journal :

A la découverte de Rieux Volvestre et son Village Gaulois

Avec l'association "Tachoires en Astarac"

Le Petit Journal | Gers | Locale | Accueil au village gaulois
(Accueil au village gaulois )
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Pour cette dernière sortie estivale l’association "Tachoires en Astarac" a mis le cap sur Rieux-Volvestre afin de découvrir cette petite contrée à la limite du Gers et de la Haute Garonne, côté sud-est. Première étape, le village Gaulois, une reconstitution grandeur nature, sur 9 Ha de l’un de ces villages dont des photos aériennes ont permis de confirmer l’existence dans les environs. Les puristes diront sans doute qu’il s’agissait plutôt de celtes que de Gaulois mais cela n’enlève rien à l’authenticité de la reconstitution , ni au travail et à l’ingéniosité de la poignée de bénévoles qui l’ont édifié en quelques années et, dans la mesure du possible, avec les techniques de l’époque. Et quand le guide n’est autre que le concepteur du projet, les explications ne peuvent qu’en être plus rigoureuses. Certes les artisans qui font habituellement les démonstrations n’étaient pas là, mais le guide s’est substitué à eux, allant même jusqu’à frapper la monnaie ou réaliser des épingles à cheveux parfaitement opérationnelles. Après le déjeuner, pris tout près de l’Office de Tourisme, visite guidée de la cité médiévale en compagnie de Marion. Titrée comme « plus beau village de France » jusqu’à ce que sa population passe le cap des 2000 habitants, avec ses maisons à colombages et encorbellements, ses ruelles, ses ponts, sa cathédrale, elle n’avait pas usurpé ce titre. Pourtant, faute de temps, impossible de prendre connaissance de toutes ses richesses architecturales. Seuls, le musée d’histoire locale, la tour seigneuriale de la Tourasse contenant les ruines de l’ancienne prison et du petit théâtre à l’italienne, le riche trésor de la cathédrale ont pu nous ouvrir leurs portes. Mais pas question de quitter Rieux, sans s’informer sur le Papogay, ces festivités tirées d’une tradition de l’archerie remontant au 14e siècle. Pour être sacré roi, le temps d’une année, il suffit d’abattre, avec une flèche fabriquée par l’archer lui-même, un perroquet en bois et métal de 3kg, placé sur un mat haut de 45 m. Rieux-Volvestre recèle sans doute bien d’autres trésors que beaucoup chercheront certainement à découvrir dès que l’occasion se présentera.


04/02/2016

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