Dernière sortie de l’année et destination de proximité ou presque, pour l’association Tachoires en Astarac qui avait décidé de se rendre à Agen, ville au nom bien connu mais aux curiosités beaucoup plus floues pour les Gascons de notre coin du Gers. Première étape : le musée des Beaux Arts dans le cœur historique de la ville. Fondé en 1876, occupant quatre hôtels particuliers, avec chacun leur histoire (d’Estrades, de Vaurs, de Vergès et Monluc) bâtis sur le tracé des anciens remparts, c’est d’abord son architecture Renaissance, plusieurs fois remaniée qui a retenu l’attention des visiteurs. A l’intérieur, belle surprise aussi en découvrant un large panorama de l’histoire de l’art. De la préhistoire avec des collections celtiques et gallo-romaines au 20e siècle, toutes les grandes périodes sont représentées. Si les cinq tableaux de Goya font figure d’exception, les peintures flamandes, celles du 17e siècle avec Le Tintoret ou Champaigne, les grands maîtres du 19e comme Courbet et Millet côtoient celles de l’école de Barbizon et les impressionnistes. Après cet épisode culturel, il fallait bien aller à la rencontre du mythique pruneau d’Agen et ses dérivés. Suivant une tactique bien rôdée, on commence par goûter, ensuite on repart inévitablement avec quelques achats, même s’ils n’étaient pas prévus au programme mais la gourmandise n’est plus un vilain défaut… Après la visite de la cathédrale, triste constatation dans les petites rues jadis si commerçantes où de nombreux rideaux sont définitivement baissé, ici comme ailleurs… Avec son œil de pro, l’un des photographes du groupe a su pourtant saisir dans l’une des vitrines, un mannequin en tenue plutôt coquine. Avant de reprendre la route, pour profiter du superbe panorama de la ville, rien de mieux qu’un petit tour sur le pont canal, le 2e plus long de France avec ses 580 m, édifié an pierres de taille, 10 m au-dessus de La Garonne, une véritable œuvre d’art. En cette période de l’année, aucun passage de bateaux au niveau des quatre écluses automatiques. Dommage mais ce fut bien le seul regret de la journée !