Association Tachoires-en-Astarac

Bulletin 2008

         

 

 

Tachoiraises, Tachoirais,

 

Votre association historique espère que l’année 2008 a été favorable au plus grand nombre d’entre vous et vous souhaite une bonne et heureuse année 2009.

 

C’est par de vifs remerciements à votre égard que nous voulons commencer notre propos cette année.  En effet, vous avez répondu présents en nombre aux diverses manifestations que vous a proposées Tachoires-en-Astarac, avec le soutien constant et renforcé de la Municipalité, faisant une réussite de chacune d’entre elles.

 

Le premier concert à l’église, le dernier mardi d’avril , au bénéfice de Rétina France qui combat les maladies des yeux, a rempli celle-ci , à la fois de chanteurs, qui avaient fait l’effort d’être pratiquement tous là, alors que certains étaient en période d’examen, et de public, alors que c’était un soir de semaine. Les quatre chorales, maîtres et maîtresses d’Auch, dirigée par Jean Labelle, et l’Ensemble Vocal de l’Astarac, regroupant celles de Masseube, Mirande et Orbessan, dirigé par Jeannine Broseta, ont exécuté leur programme de chansons populaires avec plaisir et ardeur. Elles ont trouvé le public très chaleureux et l’acoustique de l’église excellente. Ceci étant une bonne nouvelle pour nous, car avant nous ne savions pas ce que cela allait donner.

 

La Saint-Jean maintenant bien installée, et qui est la fête de notre association, a  retrouvé tous ses fidèles mais a aussi élargi le cercle de ses participants. Et nous avons expérimenté une nouvelle fois l’agrément de pouvoir faire le repas sous le préau : cette année autour d’une mounjétado, un des plats traditionnels des battages, avec aux fourneaux, le cuisinier du village, Claude Labadens. Les Baladins Gersois, étaient là avec leurs danses gasconnes et animèrent la soirée de manière particulièrement dynamique, entraînant sur la piste de nombreux convives de tous âges. S’y était ajouté un invité surprise, Alain Abeille , chanteur de variétés, avec un répertoire de chansons françaises populaires, en rapport avec cette festivité . Sa prestation talentueuse et sa personnalité chaleureuse  furent très appréciées et il permit même à Maéva Dastugue de faire de premiers pas de chanteuse à son micro, pour son plaisir et pour le nôtre. Nous avions des invités d’honneur, des Mexicains, parents de l’historien le plus célèbre de la Gascogne, le chanoine Monlezun, des descendants d’une de ses nièces dont il était le tuteur et que j’avais connus l’année précédente, lors d’un hommage rendu à ce dernier par la Société Archéologique, dont notre association est membre. Ce sont des citadins aisés de Mexico, simples et chaleureux, qui étaient ravis de découvrir une tradition de village français. Le feu, particulièrement imposant et réussi par les bons soins d’Yves Noté et de Michel Cazaban, comme toujours, bénéficia d’une soirée sans nuage, favorisant nos rondes et nos « parleries » à sa flamme.

Et, comme décidément 2008 a été pour nous l’année des innovations, le samedi suivant nous avons inauguré une randonnée des herbes de la Saint-Jean , sous
la conduite savante et aimable de Paul Magni, de Lourties, enseignant à la retraite , que vous connaissez presque tous, qui chantait à l’église avec sa femme, spécialiste entre autres de la flore de notre région et cofondateur, ces dernières années, de l’Association Botanique Gersoise, dont le siège est à Pavie. Ces herbes, qui « gardent leur vertu tout l’an », selon le dicton, et sont sensées avoir des pouvoirs magiques quand elles ont été mouillées par la rosée de la nuit de la Saint-Jean, sont décrétées être au nombre de 27, sans doute en référence à la magie des nombres dans la tradition : 3 que multiplie 3 que multiplie 3. Ce sont, par ordre alphabétique, l’achillée ou millefeuilles, l’aigremoine, l’ail sauvage, l’armoise, la camomille, la ciboule, le fenouil, le figuier, la fougère, le frêne, la giroflée, l’héliotrope, l’immortelle, le jonc fleuri, le lys, la marjolaine, la menthe, le millepertuis, le noyer, l’orpin, la pimprenelle, le romarin, la rue, la sauge, le serpolet, la valériane, la verveine. J’ai écrit en italique les trois plus célèbres : nous, c’est le millepertuis que nous avons en abondance et dont les deux fées du solstice, Nicole Cazaban et Henriette Noté, aidées quelquefois  je crois, de quelque fée adjointe, fleurissent nos tables la nuit de la Saint-Jean, avec surtout
l’achillée et le lys orange, appelé d’ailleurs lys de la Saint-Jean. Et bien, vous le croirez si vous voulez, mais nous les avons trouvées presque toutes, sur un  circuit en direction des tuparos, devant l’eau, en montant dans le champ d’Idrac après la vierge, jusqu’à chez Baylac, où nous avons fait bien sûr une étape gourmande, en redescendant par le chemin du cimetière, puis vers le moulin et sur la D40 jusqu’à l’île sur l’Arrats. La grande absente chez nous est l’armoise : mais il nous en reste bien assez. Quand ce sont des arbres, comme le figuier ou le frêne, ce sont les feuilles ou les fleurs qui sont bénéfiques. Bien sûr, toutes ces plantes sont réellement bonnes pour la santé, dans la nourriture et contre les maladies, car les légendes ont toujours un fond de vérité.

 

Le samedi 11 octobre 2008, la Salle des Fêtes de Tachoires accueillait pour la
première fois du théâtre
 : un spectacle Georges Courteline, composé
des trois comédies les plus connues de cet auteur, trois grandes scènes de ménage, le dernier spectacle du Rideau Massylvain, que j’ai mis en scène avec beaucoup de plaisir. Odile Nolibos, journaliste à l’hebdomadaire Le Petit Journal, où elle exerce remarquablement son métier, nous a rendu hommage dans un bel article. Et en effet, la réussite de ces manifestations est le résultat du travail collectif d’une équipe particulièrement compétente et efficace opérant dans un excellent climat. Ce que la journaliste ne savait pas, par exemple, c’est que les comédiens avaient été régalés à 19 heures d’une garbure danstoutes les règles de l’art, mijotée par notre chef.

 

La performance de l’équipe s’est encore vérifiée pour notre dernière innovation de l’année et non la moindre : la Noël au village pour tous les enfants de Tachoires. Cela répondait à une attente plusieurs fois exprimée et enfin entendue de notre maire. Nous avons proposé aux enfants et à leurs familles un Noël festif où les enfants seraient les principaux acteurs , un Noël à l’ancienne , à la mode des arrière grand papis et des arrière grand mamies , et un Noël solidaire , avec une collecte de dons des enfants et de leurs familles pour le Noël de petits gersois très pauvres, voire misérables . Jacques Lagarde a pris en main la préparation d’un petit concert de quatre chants de Noël avec tous les enfants qui voulaient chanter, la majorité d’entre eux, de 4 à 12 ans. Il a organisé des répétitions où papis, mamies ou parents ont régulièrement amené les enfants et samedi après-midi 13, à 16 heures, ces petits chanteurs, dirigés et accompagnés à la guitare par leur chef de chœur, à peine soutenus par la jolie voix juste de Gisèle Dastugue, ont régalé organisateurs et familles pas peu fières d’un concert de Noël plein de charme et de fraîcheur. Pour les remercier au nom des adultes , j’ai fait la sorcière du placard à balais avec la vieille baléjo de bruyère du maire,je leur ai raconté la Légende des Rats de Hameln pour inciter grands et petits à être généreux avec les plus
démunis et les papis et mamies de l’Association leur ont récité La Cigale et la Fourmi et Le Corbeau et le Renard que nous savons encore pour leur montrer ce que nous apprenions de notre temps et par cœur .Ils ont ensuite ouvert leurs cadeaux, chacun dans sa paire de chaussures qu’ils étaient venus déposer la veille au pied d’un beau genévrier décoré, comme autrefois, où on ne faisait pas la dépense d’un sapin. Ils y ont découvert des chocolats et un beau livre, car nous avions fait savoir au Père Noël que nous voulions de petits Tachoirais instruits.

Puis tout le monde a goûté autour d’une jolie grande table, à la lumière des bougies, d’un vrai chocolat chaud, au vrai lait de vache de chez Ramounéda, avec du vrai cacao, destiné aux enfants mais bu par tous, et pour les adultes un vin chaud traditionnel, le tout accompagné de chocolats et d’une profusion de gâteaux de mamies. Avant de nous séparer, car cet aspect solidaire nous tenait particulièrement à cœur,  nous avons attiré l’attention de tous sur l’amoncellement de cadeaux offerts pour les enfants nécessiteux : la mobilisation des enfants de Tachoires a été soulignée et félicitée. Jacques et moi-même les avons portés comme promis au Secours populaire à Auch, où nous avons été très chaleureusement accueillis, avec mission de remercier les enfants de Tachoires, ce que nous faisons . Ce qu’il y a eu de plus remarquable à l’occasion de ce premier Noël au village, c’est quil n’a manqué ni un enfant, ni une famille, même les petits Allemands sont venus. Et nous avons vu Tachoires riche de pratiquement une vingtaine d’enfants. Merci à tous de cette participation totale, qui nous encourage à recommencer chaque année. Et pour mettre le comble à notre satisfaction, Odile Nolibos du Petit Journal et Roger Fix de la Dépêche « couvraient » l’opération et n’ont pas ménagé l’expression de leur contentement.

 

Odile l’a souligné, nous avons maintenu nos sorties mensuelles en Astarac, reçus par les municipalités et guidés par des personnes versées dans la connaissance historique des lieux.

C’est ainsi qu’à Mont d’Astarac nous avons vu, dans l’église restaurée, les fresques du XVème siècle découvertes il y a une trentaine d’années par Jean-Michel Lassure, membre éminent de la Société Archéologique  et alors professeur à Masseube. Nous les avons eues très bien expliquées par Josette Magni, savante et passionnée en la matière, son mari et elle-même s’étant investis dans l’établissement d’un circuit des peintures murales dans les églises en Astarac et dans les régions environnantes. C’est un très bel ensemble, un des plus importants du Sud_Ouest, qui occupe tout le chœur et il y en a encore à découvrir dans la nef.

 

Nous avons également visité le « château » de Salleneuve, situé dans ce qui était anciennement l’enclave que Tachoires a eue dans cette commune jusqu’au XIXème siècle, reçus par Monsieur Daher qui en est le propriétaire. C’est une très belle résidence d’époque classique avec un intéressant pigeonnier classé, très bien entretenue, en grande partie par son propriétaire, d’une habileté manuelle exceptionnelle, activement secondé par son épouse, elle-même très adroite et très active.

 

A Ponsan-Soubiran, le nouveau maire nous a présenté l’église, un imposant édifice de la deuxième moitié du XIXème siècle, construite avec de grands moyens et avec une grande unité de style, celui-ci très typique de cette époque, la plus prospère et la plus peuplée dans nos campagnes. On l’appelle la petite Byzance et elle renferme de très beaux objets. Quant au château du XVIIIéme siècle, avec son beau parc et son séquoia remarquable, où se donnent parfois des concerts à la belle saison, nous y avons été reçus avec un évident plaisir par son propriétaire actuel, Maître Trilha , notaire à la retraite de Masseube , qui adore parler et est un conteur plein de verve et d’humour . Nous avons goûté auprès d’un feu de bois, dans les anciennes écuries transformées en immense pièce à vivre, égayés par l’évocation franchement comique du quotidien conjugal et familial de notre hôte !

 

A Moncassin, qui a été une des quatre châtellenies des Comtes d’Astarac et peut-être la plus importante, nous avons eu une ample matière à explorer : d’abord, l’imposante butte du Castéra, puissante motte féodale, surmontée d’un grand calvaire, qui portait autrefois une forteresse et qui nous a été expliquée par un connaisseur du lieu dépêché par le maire ;  puis l’édifice subsistant de la Commanderie du Moyen-âge et le château de Lapalu, le château « du marécage », de style classique mais conservant une tour moyenâgeuse , « idéalement placé entre les carrières de pierre calcaire des coteaux  boisés et les sables abondants de la Petite Baïse » . Nous y avons été reçus par les actuels propriétaires, la famille Lagleize, qui nous l’a présenté. Il a été « habité » avec éclat depuis le XIIIème siècle par une puissante famille, les de Béon, descendant des ducs de Gascogne et des Vicomtes souverains de Béarn , alliée aux d’Ornézan, proche des Rois , et incroyablement prolifique, notamment en la personne de trois sœurs qui, au  XVIème siècle, auraient eu en tout 88 enfants !! Ces aristocrates  ayant émigré, la Révolution le confisqua et le vendit comme bien national. Nos hôtes ne manquèrent pas d’évoquer avec émotion un drame qui se déroula en ces lieux lors de la Seconde Guerre Mondiale, un affrontement meurtrier entre les allemands et un détachement  du Corps Franc Pommiès. Les Lagleize sont en possession d’une remarquable monographie du village qui leur permet detout bien expliquer, un des documents de notre connaissance qui nous incitent, depuis un certain temps déjà, à réaliser quelque chose d’aussi ambitieux pour Tachoires .

Nous y avons découvert la description de la Fabrique, cette institution civile de la paroisse qui, jusqu’à la séparation de l’église et de l’état en 1905,  procédait  à l’entretien, à l’amélioration et à l’embellissement des biens matériels du clergé. Ses membres étaient les Fabriciens, choisis parmi les « haut taxés », les plus riches de la commune. Le curé et le maire du chef-lieu de la cure y étaient  membres de droit.  Parmi eux, les Marguilliers (ou bedeaux, ou suisses, ou sacristains) constituaient son Conseil d’Administration. Le Conseil de  Fabrique compte 5 membres en dessous  de 5000 âmes, 9 au-dessus. L’évêque en nomme 3
ou 5 et le préfet 2 ou 4. Il ne faut pas prendre le plus grand nombre de Fabriciens dans le Conseil Municipal. Le registre des délibérations de celui de Tachoires fait état, en un endroit, de la liste des conseillers municipaux (9) et haut taxés(3) à propos du vote d’une subvention ou secours à la Fabrique justement : 4 sont contre au Conseil et 1 parmi les hauts taxés. Nous avons
réellement sympathisé avec cette famille chaleureuse des Lagleize, autour d’un
mémorable goûter au foie gras, et maintenant nous sommes réciproquement de
toutes nos manifestations.

 

C’est grâce à eux que nous avons fait notre dernière sortie, à Berdoues, où l’Association de haut vol ACTA (Association Culture et Tradition en Astarac) avait réalisé à l’occasion des journées du patrimoine, dans l’ancienne minoterie, une ambitieuse exposition, très intéressante et très bien commentée par un spécialiste très pointu, sur le patrimoine hydraulique  sauvegardé de la Petite Baïse.

 

Nous avons aussi visité Castelnau-Barbarens, ancien village fortifié, ses rues pittoresques, son immense église XIXème, tout en haut, à l’emplacement du château du Moyen-âge, de même époque que la nôtre, bien plus modeste bien sûr, et celle de Ponsa , toujours cette période très peuplée et très prospère de nos campagnes . Nous avons  admiré la tour du XIIIème siècle du vieux château démoli, qui lui sert de clocher et cherché -et trouvé- au pied du village,  au-delà de la grande maison Cartier, un établissement thermal désormais abandonné, à En Bernelli, vestige d’une activité thermale qui a duré de 1840 à 1964 ! et dont nous avons découvert l’existence avec beaucoup de surpris. Personne jusqu’ici n’a su nous dire ce qu’on y soignait exactement. Mais nous ne désespérons pas de l’apprendre. Nous avions projeté un pèlerinage à la maison natale d’Édouard Lartet, notre génie de la paléontologie, mais la commune de Castelnau Barbarens est immense, regroupant 4 paroisses : or il est né au fin fond de Saint Guiraud  et
le temps nous a manqué.  Ce village remarquable par son site fut aussi au Moyen-âge une des résidences des Comtes d’Astarac et à la Révolution un village très républicain.

 

Ces sorties culturelles étendent notre réseau de connaissances et cela fait naturellement de nouveaux partenaires de nos activités. D’ailleurs des habitants des villages voisins, Lamaguère, Seissan, Masseube, Monferran, Monties, Lourties, se joignent parfois à nous, quand ils sont libres et que cela les intéresse. Et nous nous efforçons de leur rendre la pareille.

 

Dans nos réunions mensuelles, où nous avons conçu et préparé les manifestations, nous avons aussi continué nos recherches historiques. D’abord, il
faut que je répare une négligence qui m’avait échappé dans le bulletin de l’an dernier. Je vous y ai parlé de Joseph Rosso, le grand-père de nos Tachoiraises Nicole Cazaban et de Gilberte, et dans l’avant dernier paragraphe de la page 5 de mon article, l’ordinateur, à la suite d’une fausse manœuvre, a mangé quelques mots  de mon texte : après un hiver très rude en 1910. Il faut ajouter là : « il fabriqua un magnifique char de parade pour la San Magno » (le Grand Saint protecteur de leur village). Sinon, c’est confus et on le croit même prétentieux, ce qui n’était pas du tout le cas .

 

Nous avons continué à étudier les compte rendus des séances du Conseil Municipal sous le Second Empire : la situation est inchangée , sans arrêt continue à revenir la mention de l’insuffisance des ressources pour faire face aux diverses obligations de la commune , la nécessité de voter des centimes additionnels en convoquant les haut taxés, qui reviennent ici comme pour la Fabrique, dans ce cas « en nombre égal à celui du Conseil Municipal », d’organiser des prestations, de vendre les biens communaux, par exemple les arbres ! Pour faire construire une école et de demander des secours aux instances départementales et nationales. Je vous ai laissés en 1853 l’an dernier et nous en sommes en 1865 : j’attendrai la fin de ce régime politique pour présenter une étude d’ensemble

 

Nous avons souscrit avec cœur aux commémorations habituelles , 8 mai à Tachoires, cérémonie officielle et veillée à Meilhan, cette année repas à Tachoires de l’Assemblée Générale de l’Amicale du Maquis de Meilhan et du Bataillon Raynaud, présidée par Max Balas, pour laquelle nous avons établi la carte du menu qui présentait joliment notre commune et que tous ont emportée en souvenir; le 11 novembre où, n’ayant rien de nouveau sur les soldats de Tachoires, nous avons lu devant le monument aux morts trois lettres d’un Poilu fils de bougnat de la région parisienne, Gaston Biron (comme le Maréchal d’Henri IV, mari de Jeanne d’Ornézan à Saint-Blancard), qui ont ému tout le monde, d’autant qu’il est mort de ses blessures en septembre 1916 . L’enfer de Verdun avec son hécatombe l’a tué, dit-il, même s’il a survécu, et sa première et unique permission l’a anéanti, car il n’a rencontré qu’indifférence, égoïsme, incompréhension et oubli dans la population civile. Et il est content en somme de rentrer au front parmi les siens.

 

Merci à tout le Conseil Municipal de son soutien, bon courage et bonne chance à lui pour ce nouveau mandat et très cordialement à vous tous.

 

Au nom de toute l’Association,

Geneviève
Bigueure

 

 

   

 

 

 



29/12/2011

Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 72 autres membres